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L’électrification intelligente au service de la transition énergétique

Smart electrification towards energy transition

> Le laboratoire

Prix de thèse de Think Smartgrids 2022 catégorie Prix Féminin

Publié le 2 février 2022
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Prix et distinctions

Chaque année, le Conseil scientifique de Think Smartgrids récompense les thèses les plus remarquables pour les réseaux électriques intelligents. Lors de sa cérémonie des vœux du 13 janvier, Think Smartgrids a remis le Prix de la thèse smart grids à quatre jeunes chercheurs.

G2Elab_Carrousel_TSmartG_2022

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Lalitha Subramanian récompensée !

Think Smartgrids, créée en avril 2015, a pour objectif de développer la filière Réseaux Électriques Intelligents (REI) en France et de la promouvoir en Europe comme à l’international.

Chaque année, le Conseil scientifique de Think Smartgrids récompense les thèses les plus remarquables pour les réseaux électriques intelligents. Lors de sa cérémonie des vœux du 13 janvier, Think Smartgrids a remis le Prix de la thèse smart grids à quatre jeunes chercheurs.

Lalitha Subramanian, récompensée du prix Féminin de la meilleure thèse smart grids, a étudié l’amélioration de la stabilité de la fréquence des réseaux électriques disposant d’un taux élevé de pénétration d’énergies renouvelables (EnR) intermittentes, un enjeu fort pour la transition énergétique. Elle a proposé une solution basée sur de l’inertie dite « synthétique » ou « virtuelle » combinée à un système de stockage hybride, afin de se substituer aux machines tournantes des réseaux électriques classiques. Elle s’est plus particulièrement penchée sur des micro-réseaux alimentés à 100% par des EnR en Asie du Sud-Est. Sa thèse, intitulée « Stability enhancement of inverter dominated Power Systems using virtual inertia control », a été supervisée conjointement par le professeur Nouredine Hadjsaid de Grenoble INP - UGA et le professeur Hoay Beng GOOI de Nanyang Technological University Singapore. Cette recherche a été effectuée au G2Elab en lien avec la Nanyang Technological University (NTU) Singapore dans le cadre de l'CNRS IRN SINERGIE.

La thèse part de l’observation que le système électrique est traditionnellement alimenté par des machines tournantes synchrones qui contribuent intrinsèquement à la résilience du système en fournissant une inertie rotative. Avec le remplacement progressif des machines synchrones par des productions d’énergies renouvelables décentralisées et intermittentes, l’inertie inhérente au système est réduite. Il faut donc recourir à l’inertie synthétique pour améliorer la résilience d’un système avec une plus faible inertie. La thèse explore ainsi plusieurs problématiques, telles que la capacité adéquate en termes d’inertie synthétique, de flexibilité et de réactivité de la fréquence, via des convertisseurs, afin de stabiliser un système électrique tendant vers le 100% renouvelable. L’efficacité des stratégies de contrôle proposées a été validée par des simulations numériques dites « avec amplificateur dans la boucle » (simulateur temps réel avec amplificateur).

Pour aller plus loin :
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mise à jour le 2 février 2022

Université Grenoble Alpes